© Université de Montréal. Les personnes suivantes ont participé à l'événement en visioconférence depuis l'Europe : Jason Gagnon, chef d’unité, économiste principal – Migrations et compétences du Centre de développement de l’OCDE; Thomas Joie, avocat et docteur en droit; Jérôme Frantz, gérant GICEF et vice-président de la CPCCAF.
Ce séminaire sur invitation a rassemblé une quinzaine de personnes à Montréal, alors que certains invités se sont joints à l’événement virtuellement depuis la France. Après l’ouverture de la séance par Valérie Amiraux, vice-rectrice aux partenariats communautaires et internationaux de l’Université de Montréal, la séance a débuté par trois présentations, permettant de partager certaines données clés et études sur la question avant d’entamer les discussions.
Tout d’abord, le professeur Hervé Prince, directeur de l'OFÉ, a présenté une revue de littérature sur la mobilité des gens d’affaires dans le monde; puis Jason Gagnon, chef d’unité, économiste principal – Migrations et compétences du Centre de développement de l’OCDE a présenté une étude de cas portant sur l’Afrique démontrant à la fois les opportunités et les défis de la région; et finalement, Thomas Joie, avocat et docteur en droit, a présenté une perspective juridique, un aperçu de l'étude qu’il a menée pour le compte de l'Alliance des patronats francophones et l'OIF sur la perspective juridique de l’instauration d’un visa de mobilité des gens d’affaire dans l’espace francophone.
Par la suite, les discussions se sont articulées autour de certaines questions sur lesquelles les participantes et participants réunis ont pu exprimer divers points de vue :
- Mobilité. Partagez-vous la conviction selon laquelle la mobilité peut être un accélérateur de croissance et de développement économique? Si oui, quels sont vos arguments qui soutiennent cette conviction?
- Visa d’affaires. La mise en place d’un visa d’affaires peut-elle constituer un levier de développement nécessaire à l’amélioration et au renforcement des échanges économiques et commerciaux dans l’espace francophone?
- Mécanisme juridique. Selon vous, quel(s) instruments juridique(s) serai(ent) le(s) mieux adapté(s) pour opérationnaliser l’instauration d’un visa d’affaires dans l’espace francophone?
Ont participé à la discussion :
- Viviane Laure Elisabeth Bampassy, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire, Ambassade de la République du Sénégal au Canada
- Karl Blackburn, président et chef de la direction, Conseil du Patronat du Québec
- Antoine Eid, consul général, Consulat du Liban à Montréal
- Jérôme Frantz, gérant GICEF et vice-président de la CPCCAF
- Mia Homsy vice-présidente, Main-d’œuvre et intelligence économique, Investissement Québec
- Mhamed Ifriquine, consul général du Royaume du Maroc à Montréal, Consulat général du Royaume du Maroc à Montréal
- Alain Olivier, directeur, Direction de la mobilité internationale, ministère des Relations internationales et de la Francophonie
- Stéphane Paquet, président-directeur général, Montréal International
- Victor Sanchez-Lopez, directeur général adjoint, Jeune chambre de commerce de Montréal
- Martine Valois, professeure agrégée, Faculté de Droit, Université de Montréal
- Josée Veilleux, directrice des relations extérieures, ministère de l’Enseignement supérieur du Québec
Bien que l’ensemble des personnes rassemblées s’entendent sur l’importance de favoriser les échanges et la mobilité dans l’espace francophone, plusieurs questions demeurent pour mieux saisir les enjeux et défis de la mobilité des gens d’affaires, particulièrement dans l’espace francophone.
L’Observatoire de la Francophonie économique lancera prochainement une étude afin de cartographier l’état des lieux et de jeter un nouvel éclairage scientifique sur cette question.